
À la base, c’était un projet universitaire, puis c’est devenu une réelle start-up du côté de Nancy. Urbanloop est en train de prendre forme et pourrait bien envahir nos villes d'ici quelques années. Même s’il se présente comme un système de transport en commun, il a cela de différent qu’il est plutôt individuel. Ils s'agit de wagons indépendants les uns des autres, plutôt appelés des capsules, qui évoluent sur rail, sans batterie, et qui sont pilotés par une intelligence artificielle. C’est là tout l’intérêt de ce projet qui compte se reposer sur l'IA pour régulariser et optimiser le trafic. L’objectif, à terme, c’est d’eclipser la voiture des centres urbains selon Jean-Philippe Mangeot, le patron d’Urbanloop.
"Les gens vont toujours vers le plus rapide et l'idée d'Urbanloop, c'est d'être plus rapide que la voiture. Et l'idée pour ça, c'est de supprimer les temps d'attente, de supprimer les correspondances et d'aller directement à sa destination en mettant les stations en dérivation du flux principal. Un petit peu comme sur l'autoroute, les gens sortent pour s'arrêter."
L’Urbanloop a même déjà décroché, il y a deux ans, le record du monde de la plus basse consommation énergétique pour un véhicule autonome sur rail. Encore en développement, il va mettre un véritable pied dans le réel pour les Jeux Olympique de Paris 2024. Le prototype sera en démonstration à Saint-Quentin-en-Yvelines. L'entreprise vise un déploiement pérenne à Nancy en 2026 avant de s'installer dans d'autres villes.
Daniel Jacomella © Photo Urbanloop